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Les faits sont têtus ... La Vérité finit toujours par sortir.
Soutien à Colin Kaepernick
APRÈS SA DÉCLARATION APPELANT À LA LIBÉRATION DE MUMIA ABU-JAMAL
Depuis la conférence de presse sur Mumia Abu-Jamal ce 16 novembre 2020 à Philadelphie, les syndicats policiers de droite dominés par l'Ordre Fraternel de la Police, proche du KKK, se déchaînent contre la déclaration faite par le footballeur Colin Kaepernick. Ce sportif mondialement connu depuis qu’il a mis genou à terre en 2016 pendant l'hymne national américain, pour protester contre les brutalités policières racistes aux USA, s’est vu privé de tous ses contrats à la suite de ce geste.
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Message de Mumia Abu Jamal pour la journée des victimes de l'esclavage
"Les environnements qui oppriment...
Je vous rejoins tous depuis l'État Américain d'Incarcération de Masse, un État qui impose la pauvreté, l'oppression, le racisme environnemental, la violence policière et la répression exercée par son gouvernement.
Cela n'est guère différent de ce qui arrive à notre frère, Keziah Nuissier en Martinique : la répression d'un gouvernement contre la liberté d'exister.
Il y a de cela plusieurs générations, le mouvement pour les droits civiques a surgi chez nous après la torture brutale et la noyade d'un adolescent Noir, Emmett Till.
Aujourd'hui, un mouvement planétaire pour les droits humains a surgi de la violence policière au ralenti à l'encontre de George Floyd qui est mort quand il avait la quarantaine.
George Floyd ... Il est mort d'un genou sur le cou.
D'un adolescent à un quadragénaire, la répression est la même, la haine raciale est la même, l'issue mortifère est la même.
Comment parler de droits humains s'il n'y pas de droit à la vie ?
Cette question se pose à nous depuis la mort de George Floyd, elle se pose dans tout le monde Noir - mais ce n'est ni la première ni la dernière fois.
A une époque de pandémie planétaire, les peuples Noirs et Basanés sont les premiers à tomber malades, les premiers à être mis à la porte de leurs boulots, les premiers à mourir du COVID-19 - mais ils sont les derniers à recevoir les soins médicaux nécessaires et les derniers à être vaccinés.
Où sont nos droits humains dans tout ça ?
Cette question peut se poser à Paris, cette question peut se poser aux États-Unis, cette question peut se poser dans tout le monde Noir.
Nous vous rejoignons en cette journée de résistance contre toutes les formes de l'esclavage - résistance du monde Noir dont l'un des plus grands avatars fut Frantz Fanon qui a écrit, travaillé et vécu pour 'les Damnés de la Terre'.
Pour Keziah !
Libérons Keziah !
Ici Mumia Abu-Jamal depuis la Nation-Prison"
Message enregistré par Johanna Fernandez le 26 Mars à la prison de Mumia Abu-Jamal, SCI Mahanoy
Traduction par Julia Wright
« SAUVONS MUMIA ABU-JAMAL ! »
Les nouvelles concernant la santé de Mumia Abu-Jama sont gravissimes.
Le 26 Février 2021, le jour ou la Commission des Droits Humains des Nations Unies publiait les résultats de son enquête sur les agissements racistes et brutales de la police de Philadelphie et concluait que celle-ci s’était rendue coupable d'abus flagrants de droits de l'homme a l’égard des manifestants post George Floyd dans la ville, ce même jour nous apprenions que Mumia manifestait tous les symptômes du COVID-19.
Depuis, grâce aux pressions externes, le diagnostic du COVID-19 a été confirmé. Il entre dans cette maladie avec une cirrhose du foie dont il souffre depuis qu'il a du intenter un procès a deux reprises contre sa prison pour obtenir le médicament anti viral à même de lui sauver la vie.
Le temps qu'il lui a fallu pour gagner le deuxième procès - qui ne fut possible que grâce aux donations militantes - il attrapa cette cirrhose souvent considérée comme le stade avant coureur d'un cancer du foie.
De plus, Mumia a été diagnostiqué la semaine dernière d'une défaillance cardiaque par œdème - diagnostic que son conseil médical indépendant nous demande de prendre très au sérieux.
Enfin Mumia souffre depuis des mois de démangeaisons intenses et d'ulcérations / plaies béantes aux membres aux membres inférieurs mais la prison ne voulant une fois de plus rien entendre, il se soignait avec de la vaseline achetée à ses frais au magasin carcéral.
La toile de fond de la condamnation par les Nations Unies de la Police de Philadelphie met en lumière à point nommé plusieurs faits saillants du cas de ce journaliste primé, auteur de 13 livres, vétéran des Black Panthers, sympathisant des MOVE 9, et dont le parcours est étudié dans toutes les universités progressistes aux USA comme un cas d' école :
1) Dès l'âge de 14 ans, Mumia s'est lancé dans le journalisme en dénonçant à Philadelphie la même brutalité policière que dénonce aujourd'hui les Nations Unies.
2) C'est à cause de ses dénonciations que la police de Philadelphie et l'Ordre Fraternel de la Police l'ont placé dans leur ligne de mir.
3) Le 9 Décembre 1981, il est victime d'un coup monté où il reçoit une balle au poumon et est tellement brutalisé par la police qu'il le vit comme un attentat : en sortant de l’anesthésie le policier de garde avait sa botte sur le tube pour l’évacuation de son urine.
4) Le Procureur de Philadelphie, Larry Krasner, a, malgré tous les témoignages sur ce violent assaut policier, préfère écrire dans son récent mémoire juridique rejetant une fois de plus un droit d'appel : "Il a refusé d’obtempérer en tous points, il a refusé de se mettre debout et de marcher jusqu'au panier à salade."
C'est ce même procureur qui disait : "Le cas de Mumia Abu-Jamal est un microcosme de toutes les défaillances du système de justice pénale dans notre pays et je ferai en sorte de redresser tout ça".
Oui, mais cette déclaration fut faite avant qu'il se remette en campagne pour sa réélection.
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Contre cette impunité, nous, familles de victimes de violences policières, demandons l’interdiction des techniques d’immobilisation mortelles et des armes de guerre en maintien de l’ordre.


